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Ou mort d’un amour, cérébral,
Je pourrais être tenté
Succomber au désir
Je pourrais m’encanailler
Déraper de plaisir
Une simple question de méfiance.
Bien qu’en moi le désir brulait.
Pourtant je restais immobile,
sans mots dire ni rien entreprendre de trop sérieux.
Dire ces mots qui trahissent
Que je retiens sans cesse
Pour ne pas qu’ils ternissent
Le goût de ma tendresse
Elle n’attendait pas que je lui dise « je t’aime ».
Cela me convenait bien finalement. Je restais dissimulé derrière son indépendance et ses troubles. Fermement agrippé à la nature de notre relation. Pour éviter qu’aussitôt prononcés elle ne s’écarte et me laisse choir dans mon précieux imaginaire.
Tu séduis mon attention
De timides appétits
Libères mon intuition
D’inconscients souvenirs
Des émotions surgissaient de l’enfance. Lors des premiers émois. Au moment des timides découvertes, des caresses nouvelles.
Comme des souvenirs que l’on porte sans jamais y penser. Comme des sensations de plaisir que l’on ne cherche à nommer. Puis un jour, un événement, ils t’envahissent.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennes
Je la rêvais jour et nuit.
Mes pensées survolaient ses récits passionnés
lorsqu’elle revenait de voyage en solitaire.
Elle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific
Ce soir on fait l’amour
Nous l’avions décidé. Ni chez elle, ni chez moi.
Je ressens encore notre première rencontre. Il me fallait réunir des
musiciens pour un projet. Elle à sonné, j’ai ouvert et, je l’ai reconnu.
Je t’aime comme je te vois
Pour ce que tu symbolises
Même si tu ne connais pas
Celle qui en moi respire
Pour rien au monde je souhaitais l’affranchir de mon imagination ou lui donner un visage réel. La déception m’attendait. J’en avais l’intuition. Peut-être est-ce égoïste mais « Celle qui en moi respire » existait ailleurs. Dans mes songes ou je l’aimais profondément.
J’ai gagné l’équilibre
Grâce à notre affection
Cette idée coïncide
Avec mes sensations
Une tendre affection circulait librement entre elle et moi.
Elle soulageait ma solitude. Cela me faisait du bien. Tous deux nous étions en attente d’un « autre chose »
D’enrichir le présent
D’erotics substrats
J’aborde ce bel instant
Tel qu’il me tentera
Son image nourrissait ma fantaisie.
J’étais ivre de l’unir à toutes mes folies.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennesElle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific
Nous avons fait l’amour
Nous l’avons fait, une seule fois !
©Carlos Guanche
Ce soir on fait l’amour, le texte
A lire également: Un regard
Sur Facebook 🙂


Magique !
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Merci Oger 🙂
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J’adooooooooooooore 😍😍😍
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Oooooooohh merciiiii 🙂 🙂
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Mais de rien 😉
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Juste pour le plaisir, il fallait que je le relise ce matin 😁
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Merci. Elle m’a inspiré plusieurs chansons, peut-être bien que cela fera l’objet d’autres blogs… 🙂
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A reblogué ceci sur KlemFer.
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Merciiiii 😀
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De rieeeeeen 😉😁
Je te l’avais dit « j’adooooooore » 😉
Bisous Carlos
Bon dimanche
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Je vois! Bisous et bon dimanche à toi aussi, le mien commence bien 🙂
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Merci 🙏🏻 des notes et des mots à partager tant j’aime cette poésie.
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Merci, cet encouragement me va droit au coeur 🙂
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A reblogué ceci sur Le Boudoir d'Idéelleet a ajouté:
Merci 🙏🏻 des notes et des mots à partager tant j’aime cette poésie.
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Quelle jolie chanson! Et le vers + les explications m’ont vraiment touchée! Excellent, continuez SVP!
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Merci. Je vais essayer, c’est histoire qu’on ne vit pas tous les jours 🙂
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Une telle histoire on ne vit pas tous les jours. Là on est d’accord. 😉
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