D’autres y trouveront un sens mystique à cette chanson,
J’entends les murmures de l’au-delà
Passer le mur de paranoïa
Ils me rassurent dans mon désarroi
Quand ils augurent de veilleur sur moi
et irons de leurs discours en tout genre. D’autres auront peut-être raison. Il s’agit là d’un simple extrait de nature humaine et de ses couleurs.
Enregistrement dans mon home studio
Ici, j’ai voulu exprimer l’idée d’aller chercher un sens au-delà des apparences, de ce qui semble directement s’expliquer. Un cimetière dites-vous ?
Quitter son premier degré tenace. C’est beaucoup moins facile et bien plus subtile que de se fier à ce qui se voit ou se touche. Beaucoup moins à la portée de chacun.
Ce qui se dit dévoile ni plus ni moins celui qui parle. Si l’ignorant tient à son personnage il pourri dans sa tombe. Avant de révéler sa profondeur d’âme. S’il lâche son masque. Alors il ouvre sa conscience, et parvient à entendre ce que lui murmure l’au-delà.
Le sujet me passionne, je serais heureux d’en débattre !
Attention ! On est loin du UKULELE et de son Univers 🙂
PARANOÏA – Texte
J’entends les murmures de l’au-delà Passer le mur de paranoïa Ils me rassurent dans mon désarroi Quand ils augurent de veiller sur moi
Entre dans la danse Surtout ne t’inquiète pas Entre dans la danse Je promets d’errer en toi
Tel un phénomène De névrose infernale Un trouble anxiogène La psychose est totale Fatale
Poursuivre les signes et répondre à l’appel invisible Au mystère de la vie quand il faut lâcher prise Et se laisser conduire en confiance Agir, agir jusqu’au dernier soupir
Pour définir son identité, l’un se conforme à la norme, l’autre échoue, s’y oppose, s’en moque.
Toujours est-il qu’un standard a posé ses limites.
Qui en décide ? Qu’on le veuille ou non chacun participe à la manoeuvre. C’est juste une question de position et de rôle.
Le puissant appelle la soumission. Le manipulateur domine la raison. Le narcissique chasse la honte. Etc…
C’est tout bénéfice pour la cupidité qui tire profits de ces principes. En occultant les motifs d’un malaise organisé.
Pourquoi rougir
Pourquoi souffrir
De l’image de soi
Exhibant l’inaccessible idéal, elle, la cupidité, s’insinue dans les subconscients jusqu’à imposer la frustration du manque et de la dissemblance. L’important est d’ignorer que l’être ne se résume pas à une icône.
Aussitôt qu’un besoin est donc crée, le rapace insatiable monnaye ses compensations éphémères. Un véhicule, vêtement, un calmant, un téléphone portable, à la mode.
Po po po Pomme ! Ca marche !
On se laisse parfois même charcuter, refaçonner des pieds à la tête, rectifier le cerveau, les fesses, le nez, liposucer pour extraire le mal incrusté dans la peau. Nous assistons à une série d’attitudes interpellantes. Ressembler à la « réalité » de la télé, d’une affiche. Bref, pour mériter sa place en société et gagner la sérénité, l’abruti obéit à cette condition du bonheur.
RéalitéDe la télé
L’héroïne de ma chanson souffrait. Avant de réaliser son état de dépendance et de trouver l’issue. Qui en décide se dit-elle ? Ma conscience ! Je décide de fouiller en moi et de chercher l’éveil.
C’est à mon personnage de reprendre le contrôle de son esprit créateur et d’observer la transformation de sa réalité. De retrouver son état originel. Celui des enfants qui ne sont pas encore éduqués. De quitter son modèle de dualité et de se fondre dans le mouvement de la vie. Demeurer ce qu’elle n’a jamais cessé d’être. Parfaite.
C’est le genre de rencontre à laquelle on ne s’attendait plus.
La vrai rencontre.
On avait pourtant prié tous les saints, consulté tous les voyants ou que sais-je. Rien n’y fit pour calmer l’anxiété. L’épreuve des silences.
A l’intérieur on prétendait ne plus y croire.
C’est un mensonge on le sait !
La vie perdure observant nos humeurs vaciller d’espoir en désespoir.
Ni plus, ni moins.
Ou peut-être la pleine lune ?
On dit qu’elle influence nos états d’âme.
La pleine lune, oui, c’est ça ! Peut-être bien !
Il en faut plus pour tromper l’attente.
Pour comprendre la solitude.
A l’extérieur, toujours rien. Pas même une silhouette d’optimisme.
De type élancée qui te bouleverse les sens.
Rien.
C’est le moment d’examiner les couples et de se dire que pour finir, on est mieux seul. D’autant qu’il y a toujours un proche qui exhale cette banalité.
Toutes les mêmes tu comprends !
Comprendre ?
Non, pas comme ça !
Peut-être suis-je asocial, inapte à l’amour ?
Une faille circule en moi que je ne peux entrevoir. Sinon par des pensées secrètes que trahissent d’agaçants faciès. Celui des amis. Idées qu’ils expriment en ton absence et que leurs actes fini par révéler. Et puisqu’ils n’ont rien dit franchement, ils s’offenssent de tes réactions et s’autorisent à te prendre pour un taré. Tu as craché sur leur bienveillance.
Oui c’est ça !
C’est ça, peut-être bien !
J’attends le signal
Un œil, une larme
De joie, ou de peine
Cela m’est égal
L’impatience s’éternise.
Puis arrive le jour. Le fameux jour. L’apparition.
Enfin tu es la
Ta rime est pour moi
La rose des vents
Qui guide mes pas
Elle est la qui donne corps à ta joie.
Si simplement que tu te sens stupide.
Tu réalises que la somme des tracas n’y est pour rien.
Elle, l’apparition, n’a répondu à aucune stratégie. A aucune entourloupe prête à forcer le destin.
Elle est la, naturellement. Parce que tu y es également.
Mince !
Le poète chemine au grès des mots qu’il sème De sa plus belle pensée, je t’aime
Au top 10 de mes chansons préférées, toutes langues confondues, « La Javanaise » occupe sans hésitation l’une des premières places. Cette œuvre comporte tout ce qui pour moi fait son génie. Richesse harmonique, mélodique et des mots.
J’avoue j’en ai bavé pas vous mon amour
Avant d’avoir eu vent de vous mon amour
Parlons d’interprétation. On connait celle de Juliette Greco bien entendu et beaucoup d’autres par la suite. Je pense à la performance d’Iggy Pop. Tien tien ! D’abord « Les passantes« , à présent « La javanaise« . Aurais-je la fibre de l’iguanidé ? Pour l’avoir vu au « Brussels Summer festival » l’écart entre « i wanna be your dog » et la chanson qui m’occupe semble extrême. A moins que Gainsbourg soit définitivement rock & roll. Sans conteste. Cette qualité confond les deux insoumis. Un artiste se distingue par son ouverture d’esprit et son refus du conformisme.
Quand je crée une chanson, je procède selon mon inspiration et sans imaginer les opinions. Cela n’a pas toujours été vrai et c’est également pour cette raison que je me suis mis à rédiger des blogs, mais s’il fallait se soumettre à toutes les critiques le monde serait cloisonné, sans couleur et ressemblerait aux commentaires des « biens pensants ». On en connait tous. Iggy pop et Gainsbourg portent cette puissance de clouer leur bec. Parce qu’ils ne trichent pas et sont reconnus pour leur indépendance. Il en faut du courage !
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d’une chanson
Pour terminer, internet regorge de généreux passionnés. Souvent Je les trouve sur youtube quand je désire m’imprégner d’un nouveau titre. Il y a sur terre des êtres moins connus et pourtant très doués. Ainsi ai-je découvert YaNn Viet guitariste de jazz qui partage son expertise. Je m’en suis inspiré.
Je pourrais être tenté
Succomber au désir
Je pourrais m’encanailler
Déraper de plaisir
Une simple question de méfiance. Bien qu’en moi le désir brulait. Pourtant je restais immobile, sans mots dire ni rien entreprendre de trop sérieux.
Dire ces mots qui trahissent
Que je retiens sans cesse
Pour ne pas qu’ils ternissent
Le goût de ma tendresse
Elle n’attendait pas que je lui dise « je t’aime ».
Cela me convenait bien finalement.Je restais dissimulé derrière son indépendance et ses troubles.Fermement agrippé à la nature de notre relation.Pour éviter qu’aussitôt prononcés elle ne s’écarte et me laissechoir dans mon précieux imaginaire.
Tu séduis mon attention
De timides appétits
Libères mon intuition
D’inconscients souvenirs
Des émotions surgissaient de l’enfance. Lors des premiers émois. Au moment des timides découvertes, des caresses nouvelles. Comme des souvenirs que l’on porte sans jamais y penser.Comme des sensations de plaisir que l’on ne cherche à nommer.Puis un jour, un événement, ils t’envahissent.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennes
Je la rêvais jour et nuit. Mes pensées survolaient ses récits passionnés lorsqu’elle revenait de voyage en solitaire.
Elle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific
Ce soir on fait l’amour
Nous l’avions décidé. Ni chez elle, ni chez moi. Je ressens encore notre première rencontre. Il me fallait réunir des musiciens pour un projet.Elle à sonné, j’ai ouvert et, je l’ai reconnu.
Je t’aime comme je te vois
Pour ce que tu symbolises
Même si tu ne connais pas
Celle qui en moi respire
Pour rien au monde je souhaitais l’affranchir de mon imagination ou lui donner un visage réel. La déception m’attendait. J’en avais l’intuition. Peut-être est-ce égoïste mais « Celle qui en moi respire » existait ailleurs. Dans mes songes ou je l’aimais profondément.
J’ai gagné l’équilibre
Grâce à notre affection
Cette idée coïncide
Avec mes sensations
Une tendre affection circulait librement entre elle et moi. Elle soulageait ma solitude. Cela me faisait du bien. Tous deux nous étions en attente d’un « autre chose »
D’enrichir le présent
D’erotics substrats
J’aborde ce bel instant
Tel qu’il me tentera
Son image nourrissait ma fantaisie. J’étais ivre de l’unir à toutes mes folies.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennes
Elle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific Nous avons fait l’amour
Pour être le père de sa fille, il a fallu apprendre à être père. Cette opportunité ne se présente qu’à condition de l’être. Les livres sont utiles par la suite pour confronter l’instruction à sa propre expérience. Que vais-je transmettre ? J’y ai beaucoup réfléchi. J’ai lu sans arrêter tant j’ai pris ce rôle au sérieux. Il devrait être différent de celui auquel j’étais « soumis » durant l’enfance.
Petite fille en face de moi
Pourquoi ce regard humide
Pourquoi craindre le monde
Qui étaient mes parents ?
Premièrement il est nécessaire de comprendre d’où l’on vient pour comprendre qui on est. Après la naissance de ma fille je reconnaissais mon père à travers chacune de mes attitudes. Ses expressions, ses réactions. Cela m’était insupportable.
Si on veut être différent, agir à l’inverse n’est pas forcément mieux. Il faudra creuser en profondeur et tout remettre en question. Quel genre d’homme était mon géniteur, et quelle femme était ma mère ? Comment étaient-ils ensemble ?
S’il te manque une part de moi
Pour retrouver l’équilibre
Rejoins-moi sous l’égide
Tout a changé quand j’ai réalisé qu’il s’agissait de gens ordinaires. Avec leurs qualités et leurs défauts. Dés cet instant j’en avais terminé avec les reproches, les lamentations et le pardon. Tout s’éclairait. C’était à moi de jouer. A moi de reprendre le flambeau et de poursuivre mon éducation.
Comment trouver l’équilibre et transmettre le meilleur de soi ?
Être le père de sa fille relève d’une importance déterminante. Bonne ou mauvaise il est une référence ne l’oublions pas. Au long de son existence l’homme que je suis influencera le comportement et les choix de sa fille. Comment trouver l’équilibre ? Je ne pense pas qu’il y ait une réponse précise si ce n’est de faire de son mieux et avant tout de cultiver l’introspection en permanence. Être père n’est pas être Dieu. Être père c’est apprendre à se connaître en guidant sa progéniture vers l’émancipation. A reconnaître ses erreurs et d’en tirer les enseignements pour transmettre le meilleur de soi.
Tu gagnes une part de moi
Tu garderas l’équilibre
Je te confie à l’avenir
Être père selon mon expérience :
C’est donner à sa fille la liberté de choisir plus tard un partenaire dont l’ambition serait de travailler à ses propres « imperfections » et de le voire évoluer au nom de leur union. Être père c’est transmettre à sa fille ce même projet d’évolution. Pour que l’un et l’autre s’accompagnent et donnent sa chance à l’amour.
Ou l’homme qui suffoque et prend le courage de rêver.
J’ai envie de rêver un monde différent. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous interroger. De plus en plus de collectivités s’organisent et révèlent les limites de l’évolution moderne. Toutes aspirent à une qualité de vie sereine.
Il voudrait percuter les idées dans sa tête contre la merci du courant
Mon personnage imagine une vie à contre courant. il veut revenir à la terre. Pour se libérer de l’emprise des puissances affamées de profits (d’argent, de pouvoir) et prendre en mains sa propre condition, sa propre destinée.
Se changer soi-même
Pour que changent les choses
Pierre Rabhi Conférence ULB 21 Octobre 2016
Son épanouissement profiterait à chacun. Et si d’aventure d’autres s’en inspiraient il aurait ainsi participé à l’évolution d’idéologies intègres et solidaires. La société de demain. Son rêve.
Tout ce cinéma
On n’a pas besoin de tout à tout prix
Tout ce cinéma
On a juste besoin d’amour pour vivre
Mais que faire alors ?
Désobéir en construisant cette société de joyeux passionnés. Lors d’une conférence Cyril Dion nous suggérait de réfléchir à nos talents, nos passions, à ce qui procure la plus belle motivation de se lever chaque matin.
L’espoir prendra place pour peu à peu combattre la résignation.
Choisir d’éteindre mon téléviseur, choisir ma source d’informations. De sourire à mes enfants, de leur donner une alimentation saine, d’acheter responsable autant que possible. De prendre une douche plutôt qu’un bain, ma bicyclette plutôt que la voiture. Écrire et composer des chansons. De programmer ma simplicité à mon rythme. De m’intéresser à ceux qui la cultivent. D’en parler. En résumé, de Faire ma part grâce à ces petits gestes quotidien.
On le sait, ce n’est pas un hasard,
s’il est plus puissant de donner
Partager, puiser sans épuiser,
simplement vivre et non lutter
Elle accompagne les projets agricoles d’installation et de transmissions de fermes. Elle crée et anime un réseau d’associations et de citoyens partenaires. Elle développe une expertise relative à l’accès à la terre et à la protection des terres nourricières. L’ASBL élabore un plaidoyer et des propositions politiques
Elle arrive comme on ne s’y attend pas. S’installe confortablement dans ta démence sans rien attendre. Elle est là, présente et secrète. C’est sa raison d’être. Et tu te lamentes sans jamais remarquer son sourire. Une compagne indiscrète qui s’offre à loisir le luxe de te harceler puisque tu ne peux la nommer. Invisible et face à toi. Elle vit, tu souffres. Pendant que tes yeux cherchent tous azimuts une définition. Ce que tu vois n’est autre que la matérialisation insidieuse d’une énigme ancestrale. La transmission. Vas le comprendre !
Alors tu luttes à la force de l’ignorance. Pauvre bougre ! Ne vois-tu pas que tu l’engrosses de ton impatience ? C’est d’autant plus fatiguant qu’elle se gave de cette ironie. Dire qu’il suffirait d’un éclair pour l’anéantir. Un de ces flash qui illumine la conscience et que moi, auteur de ces mots, j’attends toujours. Savoir qu’on subit cette créature sans en saisir le pourquoi.
Elle vit ses histoires dans son monde comme dans l’indifférence
Soumise à l’emprise des pensées, du silence et de l’ombre
Ce pourquoi qui t’éloigne du monde dont tu soupèses la lourdeur. L’incompréhension des juges indignés pour avoir tout compris. Impossible d’ouvrir leurs yeux sans imposer une remise en question.
Qu’ils se débrouillent ces donneurs de leçon et jouons chacun notre rôle. A la manière du « con ». Puisque nous le sommes toujours pour quelqu’un.
Reste ce « chacun pour soi » pour unique ami. Comme à ce stade de l’ânerie le « moi » c’est le regard l’autre. Tu termines, seul.
Un jour j’ai rencontré une demoiselle. Terriblement seule. Tout en elle exprimait la solitude. Son visage, son attitude, son furieux chiwawa… Je me suis mis à raconter « son histoire« . Jusqu’à ce que je réalise qu’il s’agissait peut-être de la mienne. Sauf que mon chien est calme.