C’est quoi c’bordel avec l’Amour ?

C Guanche
Finalement essayer de faire autrement, aujourd’hui, c’est accepter d’être celui que je suis et arrêter de vouloir me transformer. C’est la que les cadeaux commencent à affluer.
C’est quand j’arrête de me piétiner tous les jours à vouloir être autre chose. J’arrête de me massacrer tous les jours à croire que je vais être plus digne d’amour quand je serai avec un mec, ou quand je serai avec une femme , quand je serai plus riche que pauvre, quand je serai plus reconnu dans mon travail qu’avant.
Quand j’aurai cessé de me piétiner l’énergie pourra enfin venir à moi de façon libre sans avoir besoin de me donner des leçons. Car si la vie ne me donne pas ce que je veux à tout bout de champ, c’est pas pour me faire chier. C’est juste que j’ai deux trois trucs à reconnaître sur moi. Les reconnaître suffit. Il n’y a pas besoin de se battre comme un chien.
Tant que tout ça n’est pas reconnu la vie se charge simplement d’apporter les pièces de théâtre nécessaires pour que les émotions qui doivent être vécues soient vécues. Pour que tout ceci trouve résolution. Pas besoin de thérapeute, pas besoin d’être clairvoyant. La vie fera comprendre à chacun ce qu’il a besoin de comprendre pour trouver son propre personnage. Accepter d’être simplement qui il est.
Source: Franck Lopvet : L’acceptation de soi (à 19:00)
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Imaginez un grand désert, avec l’infini partout, le silence. Au milieu, un petit biotope, écosystème qu’on appèle oasis. Dans un de ces oasis, créé par l’être humain, je suis né (Pierre Rabhi). Un père forgeron, poète et musicien qui enchante la cité au son des notes et au chant de l’enclume. A l’époque l’Algérie était colonisée par la France. Dans la cité créée par un thaumaturge soufi dont l’enseignement était la non violence, tout d’un coup, grand séisme, les géologues découvrent du charbon. La population à présent salariée exhume cette matière noire. Mon père (Pierre Rabhi) se retrouve au chômage et finit par se résoudre à devenir lui aussi un mineur. C’est la fin du chant de l’enclume. Je l’ai ressenti comme une forme d’humiliation du destin. La modernité était la!
©Pierre Rabhi
Le salaire du destin:
Loin de la France dans le désert du silence infini
Il vécut son enfance dans un lopin vert d’Algérie
Loin du progrès, de la décadence et Paris
Il vécut sa croissance au son du métal anobliDepuis la nuit des temps
Jusqu’à la fin des jours
Dans son milieu de toutMais dans la cité la coutume a tronqué l’harmonie
C’est qu’on a trouvé le charbon de la colonieLa modernité tient l’enclume hors de portée de main
Il faudra se plier au micro salaire du destinC’est la fin des temps
Voici le dernier jour
Au beau milieu de toutMais que faire à Paris
Entre meilleur et pire
Que faire à Paris
Vivre avant mourirLe chant du poète a forgé ses idées d’aujourd’hui
La paix et la terre pour donner un sens à nos viesC’est dans l’ère du temps
Voici nos premiers jours
Au beau milieu de toutMais que faire à Paris
Entre meilleur et pire
Que faire à Paris
Vivre avant mourir
COLIBRIS « Faire Sa Part »
Réseau Transition – Acteur du changement positif.
Elle accompagne les projets agricoles d’installation et de transmissions de fermes. Elle crée et anime un réseau d’associations et de citoyens partenaires. Elle développe une expertise relative à l’accès à la terre et à la protection des terres nourricières. L’ASBL élabore un plaidoyer et des propositions politiques
RCR Réseau de consommateurs responsables
ÉMERGENCE – Se changer, Changer le Monde.
ON PASSE A L’ACTE Avec de formidables témoignages.
Pour définir son identité, l’un se conforme à la norme, l’autre échoue, s’y oppose, s’en moque.
Toujours est-il qu’un standard a posé ses limites.
Qui en décide ? Qu’on le veuille ou non chacun participe à la manoeuvre. C’est juste une question de position et de rôle.
Le puissant appelle la soumission. Le manipulateur domine la raison. Le narcissique chasse la honte. Etc…
C’est tout bénéfice pour la cupidité qui tire profits de ces principes. En occultant les motifs d’un malaise organisé.
Pourquoi rougir
Pourquoi souffrir
De l’image de soi
Exhibant l’inaccessible idéal, elle, la cupidité, s’insinue dans les subconscients jusqu’à imposer la frustration du manque et de la dissemblance. L’important est d’ignorer que l’être ne se résume pas à une icône.
Aussitôt qu’un besoin est donc crée, le rapace insatiable monnaye ses compensations éphémères. Un véhicule, vêtement, un calmant, un téléphone portable, à la mode.
On se laisse parfois même charcuter, refaçonner des pieds à la tête, rectifier le cerveau, les fesses, le nez, liposucer pour extraire le mal incrusté dans la peau. Nous assistons à une série d’attitudes interpellantes. Ressembler à la « réalité » de la télé, d’une affiche. Bref, pour mériter sa place en société et gagner la sérénité, l’abruti obéit à cette condition du bonheur.
L’héroïne de ma chanson souffrait. Avant de réaliser son état de dépendance et de trouver l’issue. Qui en décide se dit-elle ? Ma conscience ! Je décide de fouiller en moi et de chercher l’éveil.
C’est à mon personnage de reprendre le contrôle de son esprit créateur et d’observer la transformation de sa réalité. De retrouver son état originel. Celui des enfants qui ne sont pas encore éduqués. De quitter son modèle de dualité et de se fondre dans le mouvement de la vie. Demeurer ce qu’elle n’a jamais cessé d’être. Parfaite.
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Qui en décide, le texte
Qui à dit ?
L’homme à fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé à la recherche de quelque chose, qui se trouve déjà en lui.
Carlos Guanche
Naissance: A la recherche de quelque chose (Page 63)
C’est le genre de rencontre à laquelle on ne s’attendait plus.
La vrai rencontre.
On avait pourtant prié tous les saints, consulté tous les voyants ou que sais-je. Rien n’y fit pour calmer l’anxiété. L’épreuve des silences.
A l’intérieur on prétendait ne plus y croire.
C’est un mensonge on le sait !
La vie perdure observant nos humeurs vaciller d’espoir en désespoir.
Ni plus, ni moins.
Ou peut-être la pleine lune ?
On dit qu’elle influence nos états d’âme.
La pleine lune, oui, c’est ça ! Peut-être bien !
Il en faut plus pour tromper l’attente.
Pour comprendre la solitude.
A l’extérieur, toujours rien. Pas même une silhouette d’optimisme.
De type élancée qui te bouleverse les sens.
Rien.
C’est le moment d’examiner les couples et de se dire que pour finir, on est mieux seul. D’autant qu’il y a toujours un proche qui exhale cette banalité.
Toutes les mêmes tu comprends !
Comprendre ?
Non, pas comme ça !
Peut-être suis-je asocial, inapte à l’amour ?
Une faille circule en moi que je ne peux entrevoir. Sinon par des pensées secrètes que trahissent d’agaçants faciès. Celui des amis. Idées qu’ils expriment en ton absence et que leurs actes fini par révéler. Et puisqu’ils n’ont rien dit franchement, ils s’offenssent de tes réactions et s’autorisent à te prendre pour un taré. Tu as craché sur leur bienveillance.
Oui c’est ça !
C’est ça, peut-être bien !
J’attends le signal
Un œil, une larme
De joie, ou de peine
Cela m’est égal
L’impatience s’éternise.
Puis arrive le jour. Le fameux jour. L’apparition.
Enfin tu es la
Ta rime est pour moi
La rose des vents
Qui guide mes pas
Elle est la qui donne corps à ta joie.
Si simplement que tu te sens stupide.
Tu réalises que la somme des tracas n’y est pour rien.
Elle, l’apparition, n’a répondu à aucune stratégie. A aucune entourloupe prête à forcer le destin.
Elle est la, naturellement. Parce que tu y es également.
Mince !
Le poète chemine au grès des mots qu’il sème
De sa plus belle pensée, je t’aime
©Carlos Guanche
Je pourrais être tenté
Succomber au désir
Je pourrais m’encanailler
Déraper de plaisir
Une simple question de méfiance.
Bien qu’en moi le désir brulait.
Pourtant je restais immobile,
sans mots dire ni rien entreprendre de trop sérieux.
Dire ces mots qui trahissent
Que je retiens sans cesse
Pour ne pas qu’ils ternissent
Le goût de ma tendresse
Elle n’attendait pas que je lui dise « je t’aime ».
Cela me convenait bien finalement. Je restais dissimulé derrière son indépendance et ses troubles. Fermement agrippé à la nature de notre relation. Pour éviter qu’aussitôt prononcés elle ne s’écarte et me laisse choir dans mon précieux imaginaire.
Tu séduis mon attention
De timides appétits
Libères mon intuition
D’inconscients souvenirs
Des émotions surgissaient de l’enfance. Lors des premiers émois. Au moment des timides découvertes, des caresses nouvelles.
Comme des souvenirs que l’on porte sans jamais y penser. Comme des sensations de plaisir que l’on ne cherche à nommer. Puis un jour, un événement, ils t’envahissent.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennes
Je la rêvais jour et nuit.
Mes pensées survolaient ses récits passionnés
lorsqu’elle revenait de voyage en solitaire.
Elle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific
Ce soir on fait l’amour
Nous l’avions décidé. Ni chez elle, ni chez moi.
Je ressens encore notre première rencontre. Il me fallait réunir des
musiciens pour un projet. Elle à sonné, j’ai ouvert et, je l’ai reconnu.
Je t’aime comme je te vois
Pour ce que tu symbolises
Même si tu ne connais pas
Celle qui en moi respire
Pour rien au monde je souhaitais l’affranchir de mon imagination ou lui donner un visage réel. La déception m’attendait. J’en avais l’intuition. Peut-être est-ce égoïste mais « Celle qui en moi respire » existait ailleurs. Dans mes songes ou je l’aimais profondément.
J’ai gagné l’équilibre
Grâce à notre affection
Cette idée coïncide
Avec mes sensations
Une tendre affection circulait librement entre elle et moi.
Elle soulageait ma solitude. Cela me faisait du bien. Tous deux nous étions en attente d’un « autre chose »
D’enrichir le présent
D’erotics substrats
J’aborde ce bel instant
Tel qu’il me tentera
Son image nourrissait ma fantaisie.
J’étais ivre de l’unir à toutes mes folies.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennesElle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific
Nous avons fait l’amour
Nous l’avons fait, une seule fois !
©Carlos Guanche
Ce soir on fait l’amour, le texte