D’autres y trouveront un sens mystique à cette chanson,
J’entends les murmures de l’au-delà
Passer le mur de paranoïa
Ils me rassurent dans mon désarroi
Quand ils augurent de veilleur sur moi
et irons de leurs discours en tout genre. D’autres auront peut-être raison. Il s’agit là d’un simple extrait de nature humaine et de ses couleurs.
Enregistrement dans mon home studio
Ici, j’ai voulu exprimer l’idée d’aller chercher un sens au-delà des apparences, de ce qui semble directement s’expliquer. Un cimetière dites-vous ?
Quitter son premier degré tenace. C’est beaucoup moins facile et bien plus subtile que de se fier à ce qui se voit ou se touche. Beaucoup moins à la portée de chacun.
Ce qui se dit dévoile ni plus ni moins celui qui parle. Si l’ignorant tient à son personnage il pourri dans sa tombe. Avant de révéler sa profondeur d’âme. S’il lâche son masque. Alors il ouvre sa conscience, et parvient à entendre ce que lui murmure l’au-delà.
Le sujet me passionne, je serais heureux d’en débattre !
Attention ! On est loin du UKULELE et de son Univers 🙂
PARANOÏA – Texte
J’entends les murmures de l’au-delà Passer le mur de paranoïa Ils me rassurent dans mon désarroi Quand ils augurent de veiller sur moi
Entre dans la danse Surtout ne t’inquiète pas Entre dans la danse Je promets d’errer en toi
Tel un phénomène De névrose infernale Un trouble anxiogène La psychose est totale Fatale
Poursuivre les signes et répondre à l’appel invisible Au mystère de la vie quand il faut lâcher prise Et se laisser conduire en confiance Agir, agir jusqu’au dernier soupir
Je pourrais être tenté
Succomber au désir
Je pourrais m’encanailler
Déraper de plaisir
Une simple question de méfiance. Bien qu’en moi le désir brulait. Pourtant je restais immobile, sans mots dire ni rien entreprendre de trop sérieux.
Dire ces mots qui trahissent
Que je retiens sans cesse
Pour ne pas qu’ils ternissent
Le goût de ma tendresse
Elle n’attendait pas que je lui dise « je t’aime ».
Cela me convenait bien finalement.Je restais dissimulé derrière son indépendance et ses troubles.Fermement agrippé à la nature de notre relation.Pour éviter qu’aussitôt prononcés elle ne s’écarte et me laissechoir dans mon précieux imaginaire.
Tu séduis mon attention
De timides appétits
Libères mon intuition
D’inconscients souvenirs
Des émotions surgissaient de l’enfance. Lors des premiers émois. Au moment des timides découvertes, des caresses nouvelles. Comme des souvenirs que l’on porte sans jamais y penser.Comme des sensations de plaisir que l’on ne cherche à nommer.Puis un jour, un événement, ils t’envahissent.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennes
Je la rêvais jour et nuit. Mes pensées survolaient ses récits passionnés lorsqu’elle revenait de voyage en solitaire.
Elle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific
Ce soir on fait l’amour
Nous l’avions décidé. Ni chez elle, ni chez moi. Je ressens encore notre première rencontre. Il me fallait réunir des musiciens pour un projet.Elle à sonné, j’ai ouvert et, je l’ai reconnu.
Je t’aime comme je te vois
Pour ce que tu symbolises
Même si tu ne connais pas
Celle qui en moi respire
Pour rien au monde je souhaitais l’affranchir de mon imagination ou lui donner un visage réel. La déception m’attendait. J’en avais l’intuition. Peut-être est-ce égoïste mais « Celle qui en moi respire » existait ailleurs. Dans mes songes ou je l’aimais profondément.
J’ai gagné l’équilibre
Grâce à notre affection
Cette idée coïncide
Avec mes sensations
Une tendre affection circulait librement entre elle et moi. Elle soulageait ma solitude. Cela me faisait du bien. Tous deux nous étions en attente d’un « autre chose »
D’enrichir le présent
D’erotics substrats
J’aborde ce bel instant
Tel qu’il me tentera
Son image nourrissait ma fantaisie. J’étais ivre de l’unir à toutes mes folies.
Ton corps teinte mon esprit
Mes pensées se promènent
Du coeur d’Anatolie
Aux frontières syriennes
Elle rêve en musique
De nuit comme de jour
A l’hôtel Pacific Nous avons fait l’amour